Bonjour à toutes et à tous,


En 2013, j'ai créé un site d'identification des végétaux, mais contrairement à ce que je pensais (et surtout à ce que je souhaitais), un site n'est pas un lieu d'échange.

C'est pourquoi j'ai décidé aujourd'hui de faire ce blog pour prolonger ce site et pour échanger éventuellement avec vous des idées sur les plantes bien sûr, mais aussi sur l'environnement, le jardin, l'informatique (galères de programmation dans différents langages, HTML, Javascript, C++, PHP, MYSQL, CSS), l'actualité, la maçonnerie, l'électricité, etc etc ...

Je vous y souhaite donc la bienvenue en espérant que vous y trouverez quelques réponses à vos interrogations et que nous nous enrichirons mutuellement de connaissances nouvelles.

lundi 18 janvier 2016

Angiospermes: les conquérantes



Nous avons vu dans l'article "Gymnospermes: la véritable sortie de l'eau" que ces nouvelles plantes sont apparues sur terre il y a 350 millions d'années, 210 millions d'années avant les plantes angiospermes qui, elles, sont donc apparues il y a 140 millions d'années.

L'apparition des angiospermes marque le début du déclin des gymnospermes qui, d'environ 20.000 espèces au Jurassique, ne sont aujourd'hui pas plus de 1.000.


L'ère tertiaire débute, au Paléocène (- 65 à - 54 millions d'années), avec la fin de la suprématie des plantes gymnospermes et l'avènement du règne des plantes angiospermes qui vont rapidement prendre le pouvoir avec un nombre d'espèces qui va très vite exploser et qui continuera à croître régulièrement jusqu'à notre époque.


En quoi les plantes angiospermes sont-elles conquérantes, comme dit le titre de cette page ? Nous avons vu que les plantes gymnospermes recourent au vent pour disperser le pollen et féconder les ovules nus disposés sous les écailles de leurs cônes femelles. Déjà il faut qu'il y ait suffisamment de mouvements d'air pour véhiculer ce pollen vers des sujets femelles éloignés (rappelons-nous que beaucoup de plantes gymnospermes sont dioïques - chaque sexe se trouvant sur un pied différent), il faut ensuite que les écailles des cônes femelles s'ouvrent bien au moment où le pollen sera dispersé. Nous avons vu également que les graines étaient libérées lors de la chute du cône femelle mature au sol dans la majorité des cas projetant les graines alentour. Dans certains cas, avec le concours éventuel du vent, certaines graines ailées pouvaient couvrir des distances plus grandes (rarement très importantes).


La répartition des sexes, mâle et femelle, majoritairement présents (environ 70% des cas) sur la même structure (fleur), simplifiant ainsi la pollinisation, le recours à des organismes vivants extérieurs (insectes, oiseaux, etc) pour assurer le transport du pollen, le recours à des astuces élaborées (ailes, soies, aigrettes, etc) ou aux insectes et animaux (fourmis, animaux à fourrure, oiseaux, etc) pour disperser les graines, sur quelquefois de très longues distances, font que les angiospermes sont sans contexte des colonisatrices de premier ordre, des conquérantes ...


Dans les pages suivantes nous allons voir de plus près qui sont donc ces angiospermes qui nous fleurissent, qui nous nourrissent, qui nous soignent et qui sculptent les paysages de notre planète ...





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